Un plongeon à Salto (02/04/2011 - Salto)
Salto, ville des retraités uruguayens (31/03)
Entre Fray Bentos et Salto, l'Uruguay reste désespérément plat et vert. Bercée par cette monotonie, je m'endors. Mais quelle surprise en arrivant au terminal de bus ! Un ensemble hyper-moderne pour consommateurs en série nous accueille. En revanche, il est difficile de récupérer des informations sur la ville, et nous sommes obligés de nous replier sur notre guide de voyage et sur le taxi. Nous finissons dans un ancien grand hôtel des années trente à moitié en ruines. Comme toujours en Uruguay, les tarifs sont élevés, mais les mamies qui occupent les lieux sont typiques.
La Iglesia Nuestra Señora del Carmen et la Plaza de los Treinta y Tres Orientales
Le centre s'étend le long d'une avenue commerçante sans charme particulier, mais qui pour autant n'est pas désagréable. Nous dînons au « Trouville » : la spécialité locale, le chivito al plato, est un plat complet pour deux. Bien nourrissant, il est composé de deux steaks recouverts de jambon et de fromage, de frites, de salade de pommes de terre et de crudités. Tout en profitant du Wi-Fi, nous finissons sur une tarte au dulce de leche et à la noix de coco. Miam, pas très diététique tout cela !
Un restaurant de Salto (Asuka)
Les thermes de Daymán... ou thermes du troisième âge ! (01/04)
Salto est connue pour ses sources thermales toutes proches. Inévitablement, ce sera donc l'objectif de notre deuxième journée ici. Une fois le maillot de bain et le pique-nique dans le sac, un bus attrapé à deux pas de l'hôtel nous y dépose en à peine trente minutes. Pour un prix d'entrée dérisoire, nous avons accès à cinq piscines chaudes (30° à 37°C), au milieu d'une pelouse impeccable, aménagée de nombreuses tables et douches. Comme toujours à Salto, les plus de soixante-dix ans sont partout. Eh oui, le lieu est gratuit pour eux ! La journée au soleil passe vite dans ce complexe confortable. Et ce sera relaxés que nous retrouverons notre vieil hôtel.
Derniers moments en pays riche... (02/04)
En attendant notre bus pour le Paraguay, nous découvrons un peu plus la ville. Aux heures de la sieste, Salto est déserte malgré ses tranquilles places ombragées où trône le héros national, José Gervasio Artigas. En revanche, sur l'une d'entre elles, un atelier de gymnastique suédoise réveille, chaque matin, les articulations des retraités.
Ecoliers en uniforme sur la Plaza Artigas (Asuka)
En périphérie, des quartiers pauvres rappellent à l'ordre ce pays « riche » et cher, tant ils contrastent de manière choquante avec le « shopping center » (mais, à cette heure-là, je ne connaissais pas encore la tristement célèbre Ciudad del Este, au Paraguay). A la tombée de la nuit, nous faisons nos adieux à l'Uruguay. Ça y est, nous revoilà en Argentine, traversant la Mésopotamie (c'est le nom de cette région du Nord-Est) pour quelques heures de transit...
Salto, le 02/04/2011
Asuka
NB : Jeu-concours, septième manche, avec cette fois-ci une question-flash ! Un poisson d'avril s'est glissé dans le texte ci-dessus. A vous de le retrouver en recopiant en "commentaire" la phrase suspectée. Cinq points pour le premier qui donnera la bonne réponse...
La "fourmi-policier" d'Asuka, inspirée par l'un des nombreux agents
suréquipés des forces de l'ordre patrouillant dans la cité,
aura bien plu aux Sud-américains ayant vu le dessin !